EAST GREENLAND
Photography

 

Utilisation d’un histogramme

L’histogramme est une courbe indiquant la répartition de l’intensité lumineuse sur l’image. Vous pouvez l’afficher sur l’écran avant de prendre un cliché pour vous aider à obtenir une exposition optimale. Si l’histogramme se situe principalement vers la gauche, votre photo est sous-exposée (fig. 1). Au contraire, s’il se situe principalement sur la droite, votre image est surexposée (fig. 2).
La figure 3 montre l’histogramme d’une image normale/correctement exposée.

 

Landscape photography

 

Je place généralement un porte-filtre sur mon objectif lorsque je photographie des paysages. Je peux ainsi placer différents filtres tout simplement dans chaque rainure du support et, comme ça, combiner des filtres.

J’utilise souvent mon filtre polarisant pour la photographie de paysage car il offre une plus grande saturation et un contraste que je trouve adapté aux photographies de paysage. Parfois, j’utilise à la fois un filtre polarisant et un filtre dégradé. Ce dernier est plus foncé en haut, puis s’estompe progressivement jusqu’à devenir complètement transparent, ce qui permet de réduire la forte luminosité des nuages et du soleil en haut d’une image et de conserver un premier plan normalement exposé.

À titre d’exemple, la combinaison filtre polarisant/filtre de dégradé marche très bien pour photographier des icebergs sur un joli ciel en fond. Les deux filtres feront davantage ressortir les nuages sans accentuer pour autant la blancheur éclatante de l’iceberg et risquer une surexposition.

J’utilise aussi souvent le filtre polarisant avec un filtre dégradé pour les levers et couchers de soleil. J’atténue ainsi la lumière du soleil et des nuages tout en conservant une luminosité normale au premier plan de mon image.

Les filtres dégradés sont disponibles avec des zones sombres de différentes densités. J’utilise pour ma part des filtres 0,9 (2 stops) ou 1,2 (4 stops).

Le filtre densité neutre (« ND »), aussi appelé « filtre gris », est un filtre qui réduit la quantité de lumière qui passe à travers l’objectif jusqu’à la puce d’image. Il permet d’effectuer de très longues expositions, même à la lumière du jour. Par exemple, l’eau semblera lisse et soyeuse dans des expositions de 30 secondes. Les nuages blancs, eux, formeront de longs rubans, etc.

Je dispose de filtres ND avec gradation de lumière en 6 et 10 stops. Ils peuvent être utilisés séparément ou combinés. Ceci peut donner des vitesses d’obturation qui dépassent le réglage maximal de 30 secondes de l’appareil photo. Je dois donc régler la vitesse d’obturation de mon appareil photo sur « B », une fonction où l’obturateur de l’appareil photo reste ouvert jusqu’à ce que vous appuyiez à nouveau sur le bouton et vous permet ainsi de choisir le temps de pose.

L’utilisation de filtres

Filtre polarisant

J’utilise souvent mon filtre polarisant pour la photographie de paysages, car il offre une saturation des couleurs et un contraste plus important que je trouve adaptés aux images de paysage. Parfois, j’utilise à la fois un filtre polarisant et un filtre dégradé. Un filtre dégradé est plus foncé en haut et s’estompe progressivement jusqu’à devenir transparent. Cela vous permet de réduire la forte luminosité des nuages et du soleil en haut de l’image et de conserver une exposition normale au premier plan.

Lorsque vous photographiez des icebergs avec un beau ciel nuageux en fond, par exemple, une combinaison de filtre polarisant et de filtre dégradé fera ressortir davantage les nuages sans surexposer l’iceberg blanc et se révéler tout à fait avantageuse.

J’utilise également un filtre polarisant avec un filtre dégradé lorsque je photographie des levers ou des couchers de soleil. J’atténue ainsi la lumière du soleil et des nuages, tout en conservant beaucoup de lumière au premier plan de mon cliché.

Les filtres dégradés sont disponibles avec des zones sombres de différentes densités. J’utilise pour ma part des filtres 0,9 (2 stops) ou 1,2 (4 stops).

Filtre ND

Un filtre densité neutre (« ND »), aussi appelé filtre gris, est un filtre qui réduit la quantité de lumière qui passe à travers l’objectif jusqu’à la puce d’image. Il permet d’effectuer de très longues expositions, même à la lumière du jour. Par exemple, l’eau semblera lisse et soyeuse dans des expositions de 30 secondes. Les nuages blancs, eux, formeront de longs rubans, etc.

Je dispose de filtres ND avec gradation de lumière en 6 et 10 stops. Ils peuvent être utilisés séparément ou combinés. Ceci peut donner des vitesses d’obturation qui dépassent le réglage maximal de 30 secondes de l’appareil photo. Je dois donc régler la vitesse d’obturation de mon appareil photo sur « B », une fonction où l’obturateur de l’appareil photo reste ouvert jusqu’à ce que vous appuyiez à nouveau sur le bouton et vous permet ainsi de choisir le temps de pose.

Vous pouvez vous procurer des applications capables de calculer l’ouverture, la vitesse d’obturation et l’ISO.

Pour cela, rendez-vous sur YouTube et recherchez les termes « photographie filtre ND »

 

Mise au point à l’aide du bouton
arrière ou « Back Focus »

La fonction de mise au point avec le bouton arrière, également appelée « Back Focus », est une technique qui améliore vos chances d’obtenir plus d’images focalisées dans les situations où vous devez garder la mise au point sur un objet en mouvement, comme c’est le cas en photographie animalière ou lorsque vous photographiez des activités en mouvement. Il peut s’agir d’un saut de baleine ou d’un ours polaire en mouvement. De nos jours, certains appareils photo sans miroir ont une fonction de mise au point oculaire qui suit automatiquement les animaux en mouvement, en maintenant la mise au point sur les yeux de l’animal.

Si vous cherchez à prendre des photos d’animaux, je vous recommande sérieusement d’étudier les options de votre appareil photo concernant le réglage de l’un de vos boutons pour ce genre de mise au point.

Vous trouverez ici des instructions plus détaillées sur la façon de procéder sur un appareil photo Canon :


La photographie en hiver

Lorsque je pars en expédition en hiver, je me prépare correctement. Je veille toujours, entre autres, à glisser une batterie supplémentaire pour mon appareil photo dans les poches bien chaudes de mon pantalon car le froid réduit la durée de vie de la batterie. J’emporte aussi un bon trépied, au cas où.

Lorsque vous photographiez des paysages enneigés, le reflet de la neige est l’une des difficultés majeures avec lesquelles vous devez composer. Elle vient, en effet, perturber l’ajustement du photomètre, qui a alors du mal à estimer la vitesse d’obturation correcte et vous obtenez souvent des images de neige grises et ennuyeuses. En revanche, si vous optez pour un format RAW, vous pouvez compenser sur ordinateur par la suite, mais il est toujours préférable de trouver la bonne exposition lors de la prise de vue.

De manière générale, je conseille de surexposer avec une ouverture de 1,5-2, soit en sélectionnant une compensation d’exposition +2 en tournant le bouton, soit en abaissant la vitesse d’obturation jusqu’à ce qu’elle corresponde à l’ouverture.

Avec les appareils photo numériques, on peut facilement voir sur l’écran si l’exposition obtenue est relativement correcte. Pour ma part, je prends généralement des clichés avec 3 expositions différentes, avec des surexpositions d’ouverture de +1, +1,5 et +2, respectivement.

Le blanc sur du blanc peut être très difficile à rendre intéressant sur une photo. C’est pourquoi il est judicieux d’ajouter un élément coloré. Les possibilités sont multiples. Il peut s’agir, par exemple, d’une maison, d’un ciel coloré au lever ou au coucher du soleil ou d’une glace bleue. Il ne reste plus qu’à trouver un élément de premier plan. Un banc de neige, une route, un morceau de glace… Vous pouvez également jouer sur les sections, par exemple, en utilisant une longue distance focale.

 

Photographie d’aurores boréales

Lorsque je photographie des aurores boréales, je règle généralement mon objectif avant de partir. À Tasiilaq, par exemple, je me concentre sur une maison éclairée, puis je bascule l’objectif EN mise au point manuelle, pour conserver la mise au point que j’ai choisie. Quand vous êtes dans le noir, vous ne pouvez pas vous concentrer sur quelque chose qui se trouve à des millions de kilomètres, comme les aurores boréales. Vous pouvez également faire une petite marque sur votre objectif là où la mise au point est correcte pour la retrouver facilement à l’infini. Si vous ne voulez pas recourir à cette méthode, vous pouvez apporter une lampe puissante qui vous permettra de réinitialiser votre mise au point. Plus de risque que la mise au point se décale par erreur et que vous vous retrouviez avec des images floues quand vous rentrez chez vous.

Plutôt que de photographier simplement le ciel, j’aime faire différents clichés d’aurores boréales avec différents avant-plans. Place à l’exploration!

 
 

Pour photographier les aurores boréales, mon objectif préféré est le 24mm F1.4, très léger et intense, qui me permet de conserver un ISO relativement faible et de limiter ainsi au maximum le bruit dans les images. Un bon trépied et une télécommande sont indispensables pour éviter les secousses. Si vous n’avez pas de télécommande, de nombreux appareils photo sont dotés d’une fonction de déclenchement différé, par exemple 5 secondes après avoir appuyé sur le déclencheur. Cela vous permet également d’éviter les tremblements.

Vous pouvez choisir d’enregistrer 5 à 8 secondes à un ISO faible pour des aurores boréales d’un vert doux, sans beaucoup de détails. Ou vous pouvez opter pour un ISO 3000 et une ouverture 1.4, par exemple, ce qui vous donne une vitesse d’obturation d’environ 1 seconde. C’est assez rapide pour capturer les détails et les couleurs des aurores boréales. Et une fois que vous avez le réglage souhaité, essayez de vous déplacer et d’utiliser différents avant-plans tels que des icebergs, de vieux bateaux, une rivière, un lac, des montagnes, un séchoir, etc. L’éclairage sera quasiment le même pour tout cela.

Il y a quelques années, j’ai découvert le light painting. Depuis lors, je l’utilise assidûment… surtout lorsque je photographie des aurores boréales.

La technique du light painting est particulièrement utile si vous voulez placer un premier plan éclairé sur un cliché d’aurores boréales. Vous avez besoin d’une lampe de poche LED. Il vous suffit alors d’« éclairer » l’avant-plan par de grands mouvements fluides tandis que l’obturateur est ouvert. Si la lumière de la lampe LED est trop puissante sur l’écran de l’appareil photo, vous pouvez l’atténuer en mettant votre pouce devant une partie du faisceau lumineux pour réduire la luminosité.

Avec le light painting, chaque image est unique. La création d’un cliché d’aurores boréales parfait avec un avant-plan éclairé exactement comme vous le souhaitez demande un peu de pratique.